«Se loger en Suisse»: une collaboration transversale réussie

Aujourd’hui est parue la nouvelle page sur notre site Internet Se loger en Suisse.

Elle réunit les travaux de différentes sections sur le vaste sujet du logement en Suisse, abordés sous des angles et définitions différentes. Le résultat? Une page web attrayante qui rassemble pour le client, la cliente les informations disponibles sous un même toit pour faciliter ses recherches. Margherita Geiger Németi, de la section EKL, a joué le rôle de coordinatrice dans ce projet qu’elle nous raconte.

Comment est née l’idée du site?
(Margherita Geiger Németi) Il y a deux ou trois ans, la publication quasi simultanée de résultats sur le vaste thème du logement, émanant des sections SOZAN et EKL, m’a mis la puce à l’oreille. Je suis allée regarder de plus près tout ce qui se publiait sur le sujet dans l’office. L’offre m’a poussée à proposer à ma cheffe de section de créer une page transversale semblable à Vieillir en Suisse qui permette à nos clients d’avoir un point unique d’information. La page Vieillir en Suisse était d’ailleurs née à l’époque d’un effet déclencheur semblable.

Une manière de travailler en décloisonnement?
Exactement. Evidemment, en interne, on sait bien qu’il y a différentes sources de données, différentes facettes, mais le client, lui, veut des résultats sur un sujet sous tous ses angles. On lui offre la possibilité de le traiter dans son ensemble, à 360 degrés.
L’idée de cette page est aussi qu’elle évolue constamment. Si d’autres sections prévoient une publication en lien avec le logement, on pourrait l’ajouter à l’offre actuelle. Elle ne présente pas tous les résultats, mais des «amuse-bouche» avec des liens vers les travaux des différentes sections métier.

Comment ont débuté les travaux?
J’ai contacté les sections POP et GEWO; la section KE s’est manifestée pour traiter le thème sous son angle propre. Ainsi s’est construit un groupe de travail, impliquant également la section PREIS.

Quels ont été les défis?
Tous les résultats statistiques n’étaient pas encore disponibles et ce projet n’était pas planifié et ne suivait pas les processus «standard». Heureusement, on a pu compter sur l’agilité des collègues à qui on a proposé un story book listant les différents éléments disponibles et glanés sur Internet, à compléter par leurs soins.

Comment se présente le site?
Il propose des résultats fréquemment recherchés, des graphiques, puis des liens vers les résultats détaillés (également vers les statistiques d’autres offices, par exemple l’ARE). L’offre est dans les quatre langues, mais n’est pas totalement identique; dans ce cas on renvoie vers les pages plus fournies (allemande et française). Les clients peuvent approfondir les différents thèmes en cliquant sur les liens dans les thèmes apparentés ou pour une éventuelle prise de contact si nécessaire. On y fait également référence à la Page spéciale Loyers du logement qui est elle-même un bel exemple rassembleur. Elle donne suite aux nombreuses préoccupations de la population en cette période d’inflation, d’augmentation des coûts du logement, du chauffage, de l’eau et de l’électricité.

Quel a été votre rôle en tant que coordinatrice?
J’ai joué le rôle de «locomotive» dans ce projet basé sur la collaboration et porté par l’ensemble de mes collègues.
J’ai rédigé une partie des textes mais surtout relu ceux qui m’ont été livrés et vérifié les traductions de  LING. Nous avons co-écrit la newsmail avec la section POP. Ma collègue Nicole Zaugg a fait la saisie des éléments sur la page en construction: c’était plus simple et rationnel de centraliser cette première étape. Par contre, on compte à présent sur le précieux travail des sections métiers pour mettre systématiquement à jour cette page transversale lorsqu’elles publient de nouveaux résultats.

C’est grâce à l’investissement des collègues au sein des sections (par ordre d’organigramme/alphabétique) POP (Christelle Bérard Bourban, Christoph Popp, Nicole Reichenbach et Marc Spörri), EKL (Friederike Eberlein, Martina Guggisberg, Margherita Geiger Németi, Fabia Ndiaye-Laini et Nicole Zaugg), PREIS (Corinne Becker), KE (Christian Furger et Marlise Henggi) GEWO (Mariano Bonriposi et Frédéric Reinhard) et toutes les sections impliquées dans les travaux de diffusion que la page Se loger en Suisse a pu voir le jour.

Quelques-unes des nombreuses personnes qui ont apporté leur précieuse contribution au projet (d. g. à d.) Christelle Bérard Bourban, Nicole Reichenbach, Frédéric-Laurent Reinhard, Margherita Geiger Németi et Marc Spörri.

Qu’est-ce qui vous semble primordial pour garder cette page vivante?
Il faut continuer à se parler pour ne rien louper. Personnellement, j’ai toujours travaillé de manière transversale dans les domaines de la sécurité sociale et de la situation économique et sociale de la population, pour les sections SOZAN et SHS dans la division GS, à présent dans la division BB. J’ai donc la chance de connaître beaucoup de personnes dans les sections métiers et dans les sections de la diffusion.

Quels sont les enjeux à présent?
Les mises à jour. Pour l’organisation concrète, les sections métiers ont les accès pour modifier la page web et sont tenues d’informer toutes les personnes impliquées pour garantir une bonne coordination dans la publication des résultats. Il ne faut pas hésiter à prendre le téléphone, se parler et ne pas se limiter aux courriels, retrouver la spontanéité qui a un peu souffert lors du confinement. La newsroom représente également une plateforme utile pour se parler. Je la trouve très inspirante: elle permet de rencontrer de nouvelles personnes, de découvrir ce qui va être publié et de voir quelles sont les nouvelles possibilités à l’OFS dans le domaine de la communication. Elle oblige à avoir une vue plus large et favorise justement la collaboration transversale.

L’OFS réalise de nombreux projets transversaux, en témoignent par exemple le rapport annuel qui paraîtra le 7 mai, l’annuaire statistique ou encore les pages web À la une.
De nombreux comités et groupes réguliers comme la newsroom, les DIAS (Diffusionsausschüsse) ou les PROKOS (Produktions- und Koordinationssitzungen)– pour n’en citer que quelques-uns – facilitent les échanges constructifs indispensables à leur réalisation. 

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