Deux nouvelles divisions – interviews de Manuela Lenk et Bertrand Loison

Interview von Manuela Lenk, Leiterin IOR

Mitte Oktober wurde Manuela Lenk (Jahrgang 1970), Magistra der Sozial- und Wirtschaftswissenschaften der Universität Wien, zur neuen Leiterin der Abteilung Interoperabilität und Register (IOR), Mitglied der Geschäftsleitung und Vizedirektorin, ernannt. 
Manuela Lenk ist seit Juni 2019 im BFS tätig und für den Aufbau der Fachstelle Innovation und Unternehmensarchitektur (IUA) zuständig. Sie leitet das Programm Nationale Datenbewirtschaftung (NaDB) und ist Produktmanagerin und fachliche Projektleiterin von SIS 2.0. Sie verfügt aus ihrer langjährigen Tätigkeit bei Statistik Austria über ausgezeichnete Kenntnisse in der Führung und Weiterentwicklung von Registern und in der strategischen Gestaltung und Umsetzung von Interoperabilitätsvorhaben. Sie verfügt ebenfalls über eine langjährige Erfahrung auf Stufe Geschäftsleitung eines nationalen Statistikamtes.
Wir haben ihr einige Fragen zu ihrer neuen Funktion zum Zeitpunkt ihrer Ernennung gestellt.

Am 1. November übernehmen Sie die Leitung der neu geschaffenen Abteilung Interoperabilität und Register. Was sind die Aufgabenbereiche der Abteilung?
Ich könnte jetzt natürlich von den vielen einzelnen Aufgabenbereichen der Abteilung erzählen und wie wichtig diese für sich genommen sind. Viel relevanter ist für mich jedoch das grosse Bild und die strategische Ausrichtung: Wir haben als Abteilung die Aufgabe im BFS eine moderne Datenlandschaft zu etablieren und bestehende Register inhaltlich und technisch weiterzuentwickeln. Diese Aufgabe wollen wir so gut wahrnehmen, dass unsere Datenexpertise weithin sichtbar ist und das BFS als hochkompetenter Partner in datengetriebenen Projekten wahrgenommen wird.

Wir haben als Abteilung die Aufgabe im BFS eine moderne Datenlandschaft zu etablieren und bestehende Register inhaltlich und technisch weiterzuentwickeln.

Manuela Lenk, Abteilungsleiterin

Auf was freuen Sie sich am Meisten bei Ihren neuen Aufgaben?
Ich freue mich ganz konkret auf einen sehr vielfältigen Aufgabenbereich. Er umfasst den Kontakt mit vielen anderen Bereichen innerhalb und ausserhalb des BFS. Solche Querschnittsaufgaben liegen mir einfach: Man lernt neue Menschen kennen und versteht das grosse Ganze mit der Zeit immer besser. Ausserdem gibt es in der Abteilung viel Fachexpertise und Kompetenz; Das macht den Arbeitsalltag für mich immer interessant.

 «Wir bauen die Zukunft»: Wo sehen Sie sich in diesem Prozess? Haben Sie bereits den Grundriss Ihrer neuen Abteilung (Organigramm) entworfen?
Ich habe mir natürlich schon erste Gedanken zu den organisatorischen Strukturen der Abteilung gemacht. Meine Grundlinie kann eigentlich ganz einfach beschrieben werden: Bewährte organisatorische und technische Strukturen möchte ich eigentlich übernehmen. Ich finde es immer schlecht, wenn jemand meint, das Rad ständig neu erfinden zu müssen. Gleichzeitig möchte ich mich jedoch gemeinsam mit den Kollegeninnen und Kollegen hinsetzen und ehrlich besprechen, in welchen Bereichen Veränderungen notwendig sind.

Welche Ihrer Stärken werden in dieser neuen Funktion besonders gefordert sein?
Ich bin recht gestaltungsfreudig, was beim Aufbau einer neuen Abteilung von Vorteil ist. Überdies bin ich keine Person, die Entscheidungen unnötig vor sich herschiebt nur weil sie unangenehm oder mit Unsicherheiten behaftet sind. Ausserdem bin ich die Führung einer grossen Zahl von Mitarbeiterinnen und Mitarbeiter gewohnt. Da muss man auf die Kollegeninnen und Kollegen bauen: Man kann nicht bei jedem noch so kleinen Thema aktiv dabei sein, sondern muss ihnen ein Grundvertrauen entgegenbringen.

Ihre aktuellen und zukünftigen Aufgaben sind sehr anspruchsvoll; Wie tanken Sie neue Energie (Hobbys…)?
Grundsätzlich gehe ich gerne walken und auch spazieren oder gemütlich wandern. Auch Saunieren ist etwas, das ich wirklich liebe. Mit meinem Mann und manchmal, wenn ich Glück habe auch mit meinen erwachsenen Kindern, miete ich gerne eine abgeschiedene Berghütte, da wir die Ruhe und Naturnähe mögen und ich auch dann immer gut zum Lesen komme.

Haben Sie ein Talent, dass wir (noch) nicht kennen?
Ja: Ich bin eine gute Netzwerkerin. Das liegt aber vielleicht auch einfach daran, dass ich gerne mit unterschiedlichen Menschen zusammenarbeite und ich es – meistens – sehr spannend finde, was in anderen Arbeitsbereichen z.B. auch in anderen Bundesämtern gemacht wird.

Interview de Bertrand Loison, chef DSSM

A la mi-octobre, Bertrand Loison (né en 1967), titulaire d’un doctorat en sciences du management de l’Université de Paris-Sorbonne, était nommé responsable de la nouvelle division Science des données et méthodes statistiques (DSSM), membre du conseil de direction et vice-directeur. 
Bertrand Loison travaille depuis de nombreuses années à l’OFS: il y a dirigé la section informatique pendant sept ans avant de prendre la direction de la division Registres en tant que vice-directeur, division qu’il a développée avec succès depuis. Ces dernières années, il s’est penché de manière approfondie sur les thèmes «Data Innovation» et «Data Science», notamment en élaborant la nouvelle stratégie «Data Innovation» de l’OFS et en lançant sa mise en œuvre. Pendant plusieurs années, il a enseigné les systèmes d’information au sein de la Haute école spécialisée de Suisse Occidentale (HES-SO). Nous l’avons interrogé sur sa nouvelle fonction au moment de sa nomination.

A partir du 1er novembre, vous dirigerez la division Science des données et méthodes statistiques. Quelles seront les activités de cette nouvelle division ?
Cette division va œuvrer, avec le soutien de partenaires externes (EPFL, etc.), comme centre de compétences en science des données, non seulement pour les producteurs fédéraux et cantonaux de la statistique officielle (Fedestat et Regiostat), mais également pour l’ensemble de l’administration fédérale. À l’extérieur de l’OFS, la division se présentera en tant que Centre de compétences en sciences des données (DSCC), offrant des prestations dans le domaine de la science des données – au sens de «Data Science as a Service» (DSaaS).
Cinq types de prestations sont prévus:

  1. Un conseil exhaustif (ou «consulting») en applications stratégiques, tactiques et opérationnelles de méthodes et de procédures innovantes en matière de science des données pour l’administration fédérale. Il s’agit par exemple d’analyser le potentiel de méthodes issues des nouvelles statistiques, de l’apprentissage machine et de l’intelligence artificielle.
  2. Un soutien méthodologique – autrement dit «coaching» ou «training on the job» – lors de la réalisation de projets orientés applications mandatés en externe ou de la mise en œuvre de projets internes aux offices, mais aussi lors de l’intégration dans les processus administratifs actuels des résultats et conclusions concrets provenant de ces projets.
  3. L’exécution de A à Z de mandats en lien avec la science des données.
  4. Une offre de formations orientées pratique («training off the job») sur les méthodes et les technologies en sciences des données ainsi que sur l’équipement informatique nécessaire.
  5. Notre centre de compétence a aussi pour tâche d’élaborer des normes de qualité, des directives en matière de protection des données et des infrastructures de base («sandboxes») pour les applications en science des données.

Qu’est-ce qui vous motive le plus dans vos nouvelles fonctions?
Cette division doit être entièrement créée, ce qui représente à la fois une grande motivation et un défi. C’est un challenge scientifique et technique mais aussi culturel et organisationnel qui doit s’inscrire dans la continuation de l’état d’esprit qui a prévalu dans le cadre des projets pilotes. Une autre source de motivation est liée au fait que les activités de cette division représentent une nécessaire évolution des tâches des offices nationaux de statistique en ce début de 21e siècle.

«L’avenir en construction»: qu’est-ce que cela vous inspire? Avez-vous déjà des plans architecturaux de votre nouvelle division (organigramme)?
Jusqu’à présent le mandat de l’OFS reposait, et ce depuis plus de 150 ans, sur un pilier unique, soit la production statistique, qu’elle soit basée sur les registres/données administratives ou pas. Avec la création de la division IOR et de la division DSSM, l’OFS reposera maintenant sur trois grands piliers 1) la production statistique, 2) l’interopérabilité et les registres et 3) la science des données. L’OFS réalise ainsi une nécessaire mue qui lui permet d’embrasser son avenir avec confiance.

Avec la création de la division IOR et de la division DSSM, l’OFS reposera maintenant sur trois grands piliers: la production statistique, l’interopérabilité et les registres et la science des données.

Bertrand Loison, chef de division

Quelles sont, parmi vos forces, celles que vous mettrez particulièrement à contribution dans votre nouvelle fonction?
Le centre de compétences en sciences des données agira en tant que prestataires de services. Il devra ainsi, dans une large mesure, couvrir ses propres coûts de fonctionnement (salaires, etc.) et ce dès 2024. Je dispose d’un très bon réseau au sein des administrations fédérales et cantonales mais aussi dans le contexte international et vais mettre celui-ci en avant pour faire connaitre et rayonner le centre de compétences, et aussi progressivement créer une communauté autour des activités du centre.

Vos tâches actuelles et futures sont exigeantes; comment vous ressourcez-vous pour faire le plein d’énergie (hobbies…)?
Ma famille et mes amis occupent assurément la part la plus importante de mon temps privé. Ils me permettent de prendre une réelle distance avec mes activités professionnelles et de me ressourcer. Je pratique également un art martial depuis mon adolescence, ce qui représente un bon moyen de forger l’esprit et d’entretenir le corps. Une autre activité qui me tient à cœur depuis plus de trente ans est mon engagement au sein d’un moto-club.

Avez-vous un talent que nous ne connaissons pas (encore)? 
Oui, la randonnée. J’ai parcouru à 50 ans le chemin de Compostelle, soit depuis la cathédrale de Fribourg jusqu’au cap Finisterre au bord de l’Atlantique. 2200 km en 88 jours à raison de 25 km par jour en moyenne, et ce en passant par la route haute des Pyrénées (col du Somport).

Bertrand Loison à son arrivée au Cap Finisterre, avec 2200 km dans les jambes.

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