L’OFS au temps du confinement

Tant en allemand qu’en français, il est le mot que nous avons le plus entendu ces trois derniers mois : coronavirus.
Que ce soit à la radio, au téléjournal, sur les lèvres de nos interlocuteurs – soigneusement gardés à la distance règlementaire de deux mètres – toujours lui : coronavirus.
Devenu maître de nos oreilles, il est également devenu dirigeant de notre quotidien, petit à petit. Notre pays, comme toute la planète, s’est adapté à ses exigences.

Ce fameux vendredi 13 mars (les superstitieux cligneront de l’œil), la conférence de presse du Conseil fédéral a marqué un tournant qui allait changer notre manière de travailler.
En un temps record, le télétravail a été rendu techniquement possible à tous les collaborateurs et collaboratrices.

Cette option a été saisie en premier lieu par les pendulaires souhaitant éviter les transports publics, propices aux contagions potentielles, et le personnel vulnérable. La deuxième vague fut celle des parents, forcés à s’improviser en enseignants en home-schooling. Vinrent ensuite tous les autres, à savoir cinq sixièmes des collaborateurs et collaboratrices. 
Les locaux de l’OFS se sont vidés, le restaurant d’entreprise Eldora a fermé le rideau, la fourmilière de la gare s’est réduite à quelques passants. Le chant des goélands s’est fait entendre, lui qui habituellement est camouflé par les vrombissement de la circulation (vidéo YouTube).

Depuis mi-mars, les réunions – qui se tiennent habituellement dans nos nombreuses salles – se déroulent par Skype, notre boîte mail accueille les régulières «Info Nr.XX : Corona-Virus / COVID-19», la formule de politesse «prends soin de toi!» est devenue d’usage. Et l’OFS continue de fonctionner et de remplir sa mission, en s’adaptant aux circonstances.

Les retours au bureau se font petit à petit, au rythme du déconfinement. Des incertitudes demeurent, alors gardons nos distances et restons proches via d’autres canaux : «Infos – le magazine du personnel» en est un ! Pour ce numéro 2/2020, il poursuit lui également dans la voie de la digitalisation en revêtant un nouveau look!

Le geste devenu systématique à l’arrivée : la désinfection des mains (loge OFS).
© Carole Greppin / OFS
Au moment du départ en semi-confinement le 13 mars, un «au revoir» entre collègues de bureau.
© Carole Greppin / OFS
L’équipe de nettoyage Vebego (ici Joaquim Mota) désinfecte quotidiennement les poignées de portes.
© Carole Greppin / OFS
Les surfaces tactiles des imprimantes sont, elles aussi, désinfectées régulièrement (ici par Conceiçao Oliveira, Vebego). – © Carole Greppin / OFS
Le corridor menant au restaurant d’entreprise Eldora aménagé pour le respect des distances dans la file d’attente, juste avant le semi-confinement. – © Carole Greppin / OFS
Deux mètres entre les lignes rouges, également devant le passe de service! – © Carole Greppin / OFS
Au maximum quatre chaises par table pour assurer la distance règlementaire entre les clients.
© Carole Greppin / OFS
Rideau! au restaurant Eldora. – © Carole Greppin / OFS
L’affiche la plus vue pendant ces mois de mars et avril ! A l’entrée principale…
© Carole Greppin / OFS
… à l’entrée par le parking souterrain… – © Carole Greppin / OFS
… dans les corridors… – © Carole Greppin / OFS
… dans les WC… – © Carole Greppin / OFS
… au self-service du restaurant Eldora… – © Carole Greppin / OFS
… dans les salles à manger du restaurant Eldora… – © Carole Greppin / OFS
Le parking au nord de notre bâtiment principal, déserté. – © Carole Greppin / OFS
Personne dans les étages. – © Carole Greppin / OFS
Les mesures s’assouplissent: le rouge alarmiste des posters laisse place à un rose plus optimiste.
© Carole Greppin / OFS
Ecran d’accueil (loge OFS). – © Carole Greppin / OFS

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