Au lendemain de la journée Portes ouvertes de l’OFS, elle était là, protégée par la bâche contre la tour promouvant l’événement, suspendue tête en bas dans son sommeil.
Comment justifier sa présence? Par un clin d’œil à la biodiversité, un des objectifs de développement durable présentés lors des portes ouvertes? Par une provocation sur la responsabilité outrageuse d’être à l’origine de la pandémie qui menaçait de faire capoter notre événement?
Valérie la chauve-souris – c’est ainsi que l’a baptisée une collègue de l’OBSAN, en référence au livre de sa fillette – dans sa réputation de vampire, nous a ironiquement extirpés de notre train-train vampirisant, le temps d’un amusement empreint de curiosité.
Le lendemain, j’ai regardé avec une pointe de nostalgie la grue décrocher notre imposante publicité sur laquelle les petites pattes du chiroptère s’étaient agrippées.
En débâchant la tour de l’OFS, on bâchait l’histoire saugrenue et originale de Valérie.