Berichte aus dem Homeoffice

Foto/Photo © OFS, Compers

A la mi-mars 2020, les écoles ferment, les magasins également, et des mesures sanitaires importantes sont prises afin d’éviter la propagation du virus COVID19. Le quotidien de l’office est bouleversé et la manière de travailler également. Voici quelques témoignages et récits de cette période.

Rester à l’office quand tout le monde est loin depuis la crise du COVID19 : La réception garde le sourire !
Pendant cette période toute particulière, la réception est toujours à votre disposition. Appel téléphonique, accueil de quelques rares visiteurs et techniciens et des travaux administratifs sont notre quotidien actuel.
Oui, malgré le peu d’activités sur place, je garde le sourire et suis disponible pour une petite discussion avec les quelques employés qui viennent tout de même travailler sur place. Le contact humain est devenu encore plus important, surtout en ces temps de confinement. Sortir pour quelques heures de la maison pour aller travailler, garder le contact non seulement par téléphone mais rencontrer les collèges et employé.e.s, cela est devenu indispensable pour garder le moral.
Monica Péter-Contesse / Réception / Securitas

Rester à la maison : quelques mots de collaborateurs et collaboratrices au sujet du travail à domicile très largement adopté depuis la crise du COVID19

Gardons un œil sur les consignes :
[1] Rester à la maison. J’enfourche mon Fortinet et trotte jusqu’à Outlook. [2] Garder ses distances. La feuille de papier et le stylo se glissent entre le bord de la table et les câbles du laptop. [3] Se laver soigneusement les mains. Le savon dégouline à la salle de bain et je nettoie ma boîte des emails JIRA. [4] Éviter les poignées de main. Je saisis la poignée de la porte d’entrée et sors relever la boîte aux lettres. [5] Tousser et éternuer dans un mouchoir ou dans le creux du coude. Mais où est donc passé le papier (mouchoir, toilette, imprimante)… [6] Toujours téléphoner avant d’aller chez le médecin ou aux urgences. Promis, je tomberai malade tôt le matin pour ne pas surcharger Skype.
Chères et chers collègues, je me réjouis de vous retrouver dans les locaux de l’OFS ! Prenez-soin de vous et gardez un œil sur les consignes !
Anne Renaud (BILD-P)

Retour à chaud d’une collaboratrice, en mars 2020, peu après le « confinement » :
Le télétravail et skype, quelle bénédiction ! Plus besoin de présence physique, l’informatique permet de se connecter au réseau à distance, de contacter quiconque et de partager les écrans, comme si nous étions côte à côte, le travail continue finalement et les tâches peuvent être réalisées.
Et dans la vie privée ? Ce n’est pas amusant de ne plus pouvoir sortir comme on veut, de ne plus pouvoir aller et venir librement mais… fini le rythme infernal du pendulaire, le temps des transports se transforme en temps pour soi et sa famille, et la cohabitation familiale permet de nous croiser, partager les repas de la journée, simplement nous voir, de vivre ensemble à 100%. Le temps s’est ralenti, presqu’arrêté, chaque journée se ressemble mais est très riche en partage et vie ensemble. Mon mari est maintenant devenu mon meilleur collègue !
Une collaboratrice de la division R. (Nom connu de la rédaction)

Après le choc, l’adaptation…
Il y a certains moments dans une vie où l’on sait qu’il y aura un avant et un après. C’est ce qui s’est passé ces derniers mois. On ne l’avait pas vu venir… cette chose sournoise et cruelle à pointes de protéines qui vient d’un jour à l’autre bousculer le quotidien, qui attend à chaque poignée de portes une main qui l’accueillera pour se reproduire.
Le virus a débarqué dans nos vies, changé le quotidien de manière radicale et brutale. Les habitudes légères et spontanées ont fait place au doute, à la suspicion et à la retenue.
Une fois semi-confiné on a le choix entre la colère, la peur, la soumission, la résistance, l’acceptation, ou un peu de tout à la fois. Pour ma part j’ai essayé de trouver le maximum d’avantages et de les exploiter.
Avec mon partenaire nous avons trois enfants, nous sommes donc cinq personnes. Heureusement l’autonomie dans le travail et l’apprentissage a plu aux membres de la famille. Chacun sur son ordinateur, un planning bien établi sans oublier les heures de sport et de jeux en commun.
Nous avons organisé des tables de travail supplémentaires au salon et on s’est construit ainsi notre open space.

Notre open space – © Corinne Pfeuti / OFS

Le rythme du quotidien a été défini très rapidement pour que l’on puisse rester efficace dans les activités professionnelles et scolaires et en bonne santé physique et psychique. Mais la vie sociale ralentie est certainement le point qui pèsera le plus lourd à chacun et chacune d’entre nous.
Corinne Pfeuti (SHS)

Adaptation et constats pour un autre collaborateur :
Gerade lief es gut mit der Arbeit. Doch plötzlich ist der Flow zu Ende. Meist nach 40 Minuten endet so eine Arbeitsphase. Mein Blick schweift durchs Kellerfenster auf Blumenrabatten und Buschwerk und zurück ins Freizeitzimmer. Neben dem Fenster steht das «TFA CO2-Messgerät AirControl COACH» im Bild ist der Displayhintergrund gelbgrün, jetzt ist er rot hinterlegt. Rot heisst mehr als 1400 ppm CO2 in der Luft. Ab dem roten Bereich sind Schläfrigkeit, Unaufmerksamkeit, Verringerung der Konzentration oder gar Kopfschmerzen möglich.
Am Abend von 20-22Uhr fällt das nicht auf, sind doch nur 1-2x Lüften angesagt. Jetzt als 8.5 Stunden-Arbeitsplatz bin ich nur noch am Lüften. 12x muss ich meinen Raum lüften um den ganzen Tag gut arbeiten zu können. Im BFS kommt es nie zu einer zu hohen Konzentration >800ppm, dank der Umluft.
Das BFS entert gerade meinen Freizeitraum. Überall warten die Freizeitprojekte auf mich. Jetzt bin ich da und sollte meine Gegenwart dem BFS widmen.
Bisher habe ich Arbeit und Freizeit sauber getrennt. Weder Schreibtisch noch sonstige Ablagen will ich der Arbeit opfern. Auch der Ärger mit unzuverlässigen FortiNet, Raba und Notebook will ich gar nicht mit meinem Kellerzimmer verknüpfen. Doch habe ich eine Wahl?
Martin Ruf (SHS)

© Martin Ruf / BFS

Télétravail, les plus et les moins :
Vu les circonstances exceptionnelles actuelles, le télétravail s’est, d’une certaine manière, imposé dans ma vie familiale. Ce ne fut pas toujours simple de lui ménager « un espace » sans gêner les autres personnes. Un des points positifs est que ma famille a pu découvrir mes tâches professionnelles quotidiennes. Mon fils de 6 ans m’a même demandé ce que c’était la « Statistique » !
J’ai aussi éprouvé le sentiment d’être moins libre, d’être toujours à disposition du travail. En présentiel, une absence momentanée de son bureau est normale alors qu’elle peut être mal interprétée dans le cadre du télétravail où l’on est censé être chez soi. Et si l’on se permet la pause réglementaire, ce n’est pas toujours devant la machine à café, mais souvent devant la machine à laver ou le lave-vaisselle !
Je vis le télétravail comme expérience intéressante mais pas toujours très concluante. Je me réjouis de revoir mes collègues, d’engager les discussions informelles dans les couloirs car c’est aussi ça le travail.
Mamoun Bencheikh-Latmani (WSA)

Un collaborateur et sa famille se sont adaptés à cette nouvelle vie :
Du jour au lendemain toute la famille se retrouve à la maison! Nous sommes privilégiés, nous habitons une maison individuelle avec jardin et nos trois enfants (12, 10 et 5 ans) ont chacun leur chambre. Cependant, nous n’avons pas de pièce en réserve à transformer en bureau.
Mon épouse et moi travaillons et il faut organiser un espace où il est possible de se « confiner » pour continuer une activité professionnelle à l’abri des sollicitations, du bruit, parfois même des cris ou des pleurs…. A priori, pas d’autre solution que de déplacer les meubles de notre chambre à coucher et de coincer une petite table entre la porte et la commode.
Ça devrait le faire pour quelques semaines, mais ce n’est pas idéal. Nous allons donc chercher la petite table dans le cabanon de jardin et là, c’est une évidence…. Il suffit de faire un peu de rangement, tirer deux câbles (électrique et Ethernet) et le tour est joué. Grâce à un petit chauffage électrique et un peu de décoration intérieure, notre cabanon s’est transformé en bureau chauffé et cosi, au milieu du jardin avec vue sur le printemps et le chant des oiseaux comme nouveaux collègues (parfois aussi les aboiements du chien du voisin…)

Notre cabanon est devenu un bureau cosy – © Laurent Inversin / OFS

Nous sommes aujourd’hui le 26 mars, les enfants commencent à comprendre la situation, mais les journées se résument souvent en une série de « NON ». Non, ce n’est pas les vacances ! Non, tu ne peux pas inviter tes copains ! Non, tu ne vas pas continuer à jouer à Fortnite ! Non, la semaine on ne regarde pas la télévision avant le petit-déjeuner ! Non, nous n’irons pas manger une glace, car les restaurants sont fermés ! Non, tu ne vas pas jouer dans le quartier, car il y a déjà cinq enfants !
Demain notre fils cadet fêtera ses cinq ans et je m’efforcerai d’utiliser plus de OUI, mais le NON reprendra le dessus dès après-demain, car, malheureusement, le retour à la normale n’est pas pour tout de suite. Une chose est sûre, chers/chères collègues, j’ai hâte de vous revoir !
Laurent Inversin (BILD-P)

La Compers n’est pas en reste… – © Compers / OFS

Articles liés