Les données: matière première d’un État moderne

En tant que pays hôte de la troisième édition du Forum mondial sur les données (UNWDF du dimanche 3 au mercredi 6 octobre 2021 à Berne), la Suisse a lancé le programme Road to Bern qui montre comment le UNWDF peut être soutenu par des discussions préalables. Dans le cadre de Road to Bern, la Confédération participe à des conférences existantes organisées par des partenaires externes et organise ses propres manifestations, tant au niveau national qu’international, pour discuter des thèmes de l’UNWDF.

C’est dans ce contexte que s’est déroulé, le mercredi 1er septembre à Berne, le premier événement conjoint avec la Banque cantonale bernoise (BCBE/BEKB) «Les données: matière première d’un État moderne».

Les objectifs de développement durable et les indicateurs associés sont représentatifs des principaux défis sociétaux, économiques, écologiques et sociaux. Pour pouvoir aborder ces défis de manière ciblée, l’État, les milieux scientifiques et la société en général ont besoin non seulement d’une grande quantité de données, mais aussi de données qui soient de la plus haute qualité possible. En outre, ils doivent être en mesure d’exploiter tout le potentiel de ces données à l’aide de méthodes modernes.

Le thème central de l’événement mettait en perspective le rôle de l’État dans l’écosystème des données et de l’information en Suisse. Il s’agissait d’aborder la question: dans un système démocratique, comment l’État peut-il veiller à ne pas surcharger inutilement la population et les entreprises en s’assurant que ses données servent non seulement de base aux activités de l’administration, mais puissent aussi apporter une contribution directe (plus importante) à la société («pour le bien commun»)?

Après quelques mots de bienvenue de la présidente du conseil d’administration de la Banque cantonale bernoise (BCBE/BEKB), Antoinette Hunziker-Ebneter, notredirecteur, Georges-Simon Ulrich, a introduit le sujet. Le président des VERT-E-S suisses et conseiller national Balthasar Glättli, l’experte en éthique digitale Cornelia Diethelm et le professeur à l’Université de Bâle Kurt Schmidheiny ont exprimés, l’un après l’autre, leur vision sur ce qu’un État digitalisé devrait et pourrait faire d’ici à l’an 2030.

Barnaby Skinner, Ressortleiter NZZ Visuals, a ensuite animé et modéré la table ronde qui a permis à chacun de préciser ses pensées et au public de poser ses questions. Urs Frei, chef de la division KOM/PUB, a ensuite synthétisé et clôturé la partie officielle de cette rencontre bernoise qui s’est terminée avec un apéro.

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