Franz Murbach, UNR, fête 30 ans de maison

Trois adjectifs pour vous qualifier?
Ouvert, inventif, persévérant.

Votre premier jour de travail à l’OFS, en trois mots?
Jeudi 01.11.1990. Seul dans un bureau demi-ovale énorme, Bollwerk 27, Berne, section AGR. Une pile de papiers d’Eurostat posée sur un pupitre en bois d’une tonne, avec un post-it griffonné de trois mots: «Bienvenue. Lire, résumer!». Inoubliable.

Si vous deviez changer quelque chose à votre parcours professionnel?
Etant dans les statistiques de l’agriculture, la sylviculture et la pêche, le contact avec le terrain pourrait être moins rare. De même que l’international: les projets avec mes collègues d’autres pays ont chaque fois été source d’inspiration.

Vous ne viendriez jamais au bureau sans…?
Ma bonne humeur… et sans avoir fait un petit tour à pied par la colline de l’Université du Mail, histoire de voir si on peut admirer la vieille ville de Neuchâtel, le lac, le Jura, les Préalpes et les Alpes… et ressentir le temps qu’il fait.

L’objet qui vous représente dans votre bureau?
Mon panneau d’affichage «à la Prévert»: plein d’infos disparates et multicolores, dont certaines sont périmées et d’autres des clins d’œil à un instant fugace, une jolie photo ou un pense-bête comme le «taux de croissance annuel moyen».

Une activité pour vous ressourcer pendant toutes ces années?
Voyages, nature sauvage. Randonnée avec bivouacs, en solitaire, ou en famille ou avec des copains, surtout de l’OFS ;-). J’écume le Jura. J’aime traverser les Alpes. J’adore les treks-expéditions et grimper des 6000 dans l’Himalaya (Ladakh, Zanskar).

Un talent que vos collègues ne connaissent pas (encore)?
Fabriquer un four tandoor et y cuisiner des brochettes marinées de poulet, d’agneau, de paneer ou de légumes. C’est une arrière-cour indienne ou un caravansérail perse à la maison. Un talent que je n’ai pas encore assimilé: y faire cuire des naan’s.

Une expérience vécue à l’OFS qui vous rend particulièrement fier?
Difficile question… j’ai eu tellement de belles expériences… et heureusement peu de mauvaises… Le succès se base sur l’effort de beaucoup de personnes. Je suis fier d’avoir contribué à l’introduction des comptes régionaux de l’agriculture en Suisse.

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